Les rachats dans la caisse de pension valent-ils encore la peine si les impôts venaient à augmenter?

L’État a créé intentionnellement des incitations fiscales pour motiver les actifs à épargner davantage en vue de leur retraite, en particulier via le pilier 3a et les rachats volontaires dans la caisse de pension.

Cette mesure est largement critiquée, car cela reviendrait à ''changer les règles du jeu a posteriori'' dans le deuxième pilier et compromettrait le système éprouvé basé sur la responsabilité individuelle.

Améliorer les prestations de vieillesse

Les épargnants craignent que les impôts supplémentaires réduisent à néant les avantages des rachats dans la caisse de pension. L’avantage fiscal pourrait effectivement diminuer, voire être divisé par deux. Mais il vaut la peine de vérifier si les rachats volontaires resteraient avantageux malgré la hausse d’impôts. Voici un exemple: un couple marié dont le revenu imposable est de 150'000 francs verse trois fois 50'000 francs dans la caisse de pension et augmente ainsi son capital de 157'650 francs (tableau). Même si la Confédération augmente les impôts sur les retraits en capital, ce couple économiserait entre 22'865 et 26'789 francs d’impôts selon le montant de son avoir.

Conseil: avec un rachat dans la caisse de pension, on peut améliorer les prestations de vieillesse, rattraper les années de cotisation manquantes et combler les lacunes. Ce peut être plus ou moins avantageux selon la caisse de pension et le moment du rachat. Plus le revenu imposable est élevé et plus le capital est retiré rapidement, plus le rachat est généralement intéressant. Si vous souhaitez retirer votre avoir ou une partie de celui-ci au moment de la retraite, le dernier rachat doit avoir lieu au plus tard trois ans auparavant.

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