17. octobre 2025
Description
Zurich (awp) - L'action du spécialiste fribourgeois des rayons X explorait les tréfonds de la Bourse suisse vendredi. Sa copie du troisième trimestre a largement raté les attentes, malgré des chiffres en hausse sur neuf mois. Les analystes prennent acte de ces résultats mais veulent croire, comme prédit par l'entreprise, à la lumière au bout du tunnel en 2026.
Vers 10h50, Comet se délestait de 2,6% à 189,20 francs dans un SPI en retrait de 1,5%, après avoir dégringolé de 4,68% à 185,40 francs dans les premiers échanges. Ses homologues VAT (-3,3%) Inficon (-3,5%), Ams-Osram (-3,6%) faisaient encore moins bien.
La réaction négative du marché était prévisible, souligne UBS dans un commentaire. L'ajustement des ambitions suggère que les estimations actuelles de bénéfice par action sont trop élevées.
Pour Vontobel, Michael Foeth souligne que tant les ventes que les prises d'ordres ont décliné, alors que la reprise des volumes sur le segment des puces est reporté à 2026. La performance et les prévisions de Comet, revues à la baisse, sont conformes aux tendances vues chez ses pairs. L'analyste compte sur une amélioration des fondamentaux l'année prochaine, et en attendant, rabote ses estimations en termes d'Ebitda et de bénéfice pour 2025/26 de respectivement 12%/10% et 35%/14%. L'expert confirme sa recommandation à "hold" mais réduit l'objectif de cours à 225 francs, contre 260 précédemment.
La copie du jour recèle à la fois des ombres mais aussi quelques éclats, veut croire la Banque cantonale de Zurich. Dans son commentaire, Michael Inauen souligne que les résultats ne sont pas surprenants, après la publication des chiffres de VAT jeudi.
Comet dépend davantage des commandes à court terme, qui ont été faibles cet été. Les recettes en dehors du marché des semi-conducteurs ont été solides. L'expert salue aussi le ratio book-to-bill de 0,98 et les propos de la direction selon lesquels les prises d'ordres ont crû en septembre. Cela pourrait donc faire entrevoir une stabilisation puis une reprise en 2026. Il voit ainsi plus d'opportunités que de risques et recommande à "surpondérer".
ck/jh