Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris devrait ouvrir en hausse vendredi, dans l'attente de la publication de l'indice d'inflation PCE pour le mois de mai aux Etats-Unis, jauge préférée de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Les contrats à terme portant sur le CAC 40 prenaient 0,41%, une quarantaine de minutes avant le début de la séance. La veille, l'indice vedette parisien avait terminé sans changement (-0,01%) à 7557,31 points.
"Aujourd'hui, l'attention se portera sur la publication de l'indice PCE, la jauge d'inflation préférée de la Fed", a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.
Les investisseurs scrutent particulièrement l'évolution des prix aux Etats-Unis, afin d'y déceler l'effet de la politique protectionniste que mène Donald Trump depuis son arrivée au pouvoir en janvier.
L'inflation est aussi déterminante pour la politique de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui temporise encore avant d'entamer une politique d'assouplissement monétaire, en raison de ces incertitudes.
Ces données "pourraient montrer une légère accélération de l'inflation, renforçant ainsi les arguments en faveur de l'attente de la Fed avant de réduire les taux", a ajouté Ipek Ozkardeskaya.
Le consensus cité par la plateforme financière Factset table sur une inflation à 2,6% sur un an, contre 2,5% le mois précédent.
Les marchés surveillent également les négociations entre les Etats-Unis et leurs partenaires commerciaux.
La Maison Blanche a suggéré un possible report de la date butoir du 9 juillet, à partir de laquelle des droits de douane dits réciproques doivent être imposés sur les importations aux Etats-Unis en provenance de dizaines de pays, notamment d'Asie.
Par ailleurs, le président américain Donald Trump a annoncé jeudi la validation par Pékin et Washington d'un accord commercial qui, selon un responsable, porte notamment sur l'accélération des expéditions de terres rares vers les Etats-Unis.
Parmi les valeurs à suivre:
BNP Paribas: le groupe français a précisé jeudi les contours du plan de développement de sa banque de détail en France, qui prévoit une réduction des effectifs "sans plan de départs", des fermetures d'agences et une accélération de la captation de nouveaux clients via Hello Bank.
afp/ib