Zurich (awp) - La Bourse suisse se dirigeait mardi vers une ouverture réservée, au sortir du week-end prolongé de la Pentecôte. Si la quasi-totalité des valeurs vedettes jouissaient d'un vent de poupe, le net recul de l'action UBS suffisait à teinter de rouge la performance d'ensemble.
Wall Street avait mollement salué la veille la reprise à Londres des tractations entre Washington et Pékin autour de l'irritante question des droits de douane.
"Le contexte reste toutefois tendu: les dernières données révèlent une chute de 34% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai et un effondrement de 48,3% des livraisons de terres rares en glissement annuel," souligne dans un commentaire John Plassard de Mirabaud Banque.
L'agenda conjoncturel du jour se borne peu ou prou à un relevé du chômage outre-Manche, à la confiance des investisseurs européens en juin, ainsi qu'aux investissements étrangers directs en Chine en mai.
A 08h10, le pré-SMI extrapolé par la banque Julius Bär laissait entrevoir un recul de 0,03% à 12'362,77 points, après une clôture en hausse de 0,39% vendredi soir.
Unique valeur vedette dans le rouge, UBS (-2,1%) rendait une bonne partie de ses gains de vendredi, subséquents d'un relèvement vivement contesté par la banque aux trois clés des exigences en matière de fonds propres.
Le béhémoth des matériaux de construction Holcim (+1,1%) occupait l'autre extrémité du classement, dopé par la recommandation à l'achat de son titre formulée par Barclays.
Le poids lourds pharmaceutique Roche (+0,3%) suivait à quelque distance, après homologation en Suisse d'une nouvelle formulation pour l'un de ses traitements emblématiques. Son homologue Novartis et le paquebot alimentaire Nestlé, à l'instar de la plupart des autres valeurs, se contentaient de grappiller moins de 0,1%.
Hors SMI, le géant de l'inspection et de la certification SGS (stable) poursuit ses emplettes, avec l'acquisition d'un spécialiste néerlandais des accidents environnementaux.
Sur le marché élargi, le laboratoire en difficulté Idorsia (non référencé) se dote d'une directrice générale, suite au départ à la retraite du titulaire.
Son homologue Molecular Partners (pas suivi) coupe drastiquement dans ses effectifs, avec pour objectif revendiqué de faire durer sa trésorerie.
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